L’enquête avance, après l’incendie mortel qui a pris ce 9 août dans un gîte hébergeant des adultes handicapés en vacances. Selon les premiers éléments indiqués à France Bleu Alsace par la vice-procureure de Colmar, le gîte, un grand bâtiment à colombage récemment rénové, n’était pas aux normes de sécurité. Le dossier concernant cette ancienne grange de 500 mètres carrés n’était pas passé devant la commission de sécurité dédiée aux établissements recevant du public (ERP), selon Nathalie Kielwasser.
Ce passage en commission est obligatoire. Et en fonction de leur capacité d’accueil, la construction et l’exploitation d’un ERP sont soumises à des règles précises et des obligations de sécurité contre l’incendie : alarmes, registres de sécurité, contrôles.
Les détecteurs de fumée « pas suffisants »
Le bâtiment disposait bien de détecteurs de fumée « mais pas suffisants pour ce type de structure », ajoute la vice-procureure à l’AFP, et « ce ne sont pas des détecteurs de fumée qu’on pose dans des structures hébergeant du public ».
La propriétaire est en état de choc et n’a pas été placée en garde à vue.
L’établissement hébergeait 28 personnes au moment du drame. Un adjoint au maire de Wintzenheim, Daniel Leroy, affirmait quelques heures après le drame que le gîte n’était pas habilité pour accueillir autant de monde. La question du respect de la jauge est « toujours en cours » d’expertise précise ce jeudi Nathalie Kielwasser à l’AFP.
Le bilan de l’incendie est officiel depuis ce jeudi matin : onze corps ont été retrouvés parmi les décombres. Tous étaient issus d’associations de Lorraine.
C’est la propriétaire du gîte qui avait alerté le secours, mercredi matin, et tenté de secourir plusieurs des locataires piégés à l’intérieur. Les occupants du rez-de-chaussée, membres d’une association de Franche-Comté, ont pu se sauver. Toutes les victimes décédées logeaient à l’étage. Une jeune femme de Meurthe-et-Moselle a eu la vie sauve en sautant par la fenêtre .
Une enquête est ouverte pour recherche des causes de la mort. Si les enquêteurs rassemblent assez d’éléments, elle pourrait être requalifiée en homicide involontaire. Les investigations se poursuivent sur place : une soixantaine de gendarmes sont mobilisés sur les lieux du sinistre au lieu-dit La Forge. Des sapeurs-pompiers éteignent les dernières fumerolles. L’identification des corps est également en cours.
Concernant la prise en charge des victimes, le centre d’accueil reste ouvert à Wintzenheim. Le numéro de téléphone national unique d’information au public 09 70 80 90 40 est toujours actif.
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